jeudi 30 août 2018

LES 30 QUESTIONS LES PLUS POSÉES EN ENTRETIEN D'EMBAUCHE

LES 30 QUESTIONS LES PLUS POSÉES EN ENTRETIEN D'EMBAUCHE.

Bonjour Mme, Mr

1-Parlez-moi de vous?

Soyez synthétique et clair, réponse en 30 secondes max. Recentrez la question sur votre parcours professionnel. Commencez par vos études, votre premier poste, le second, etc. jusqu’à votre situation d’aujourd’hui.

2-Qu’est-ce qui est le plus important dans votre vie ?

Soyez sincère. Si pour vous le plus important est la famille, dites-le et expliquez pourquoi. Vous pouvez aussi dire que le plus important pour vous est le bonheur ou le fait de vous sentir bien et équilibré partout où vous êtes. Encore une fois, soyez sincère !

3-Quels sont d’après vous vos deux principaux défauts ?

Préparez à l’avance cette question, classique mais qui déstabilise celles et ceux qui ne l’ont pas préparée. Soyez concis.

4-Vos deux principales qualités ?

Citez des qualités que votre interlocuteur imaginera utile dans le travail : bonne humeur, endurance, résistance au stress, empathie, etc.

5-Que vous apportent vos loisirs ?

Là encore formulez votre réponse avec des bénéfices qui pourront être utiles dans votre travail : goût du challenge, de la compétition, travail en équipe, concentration… expliquez aussi qu’ils concourent à votre équilibre.

PARCOURS PROFESSIONNEL.

6-Qu’avez-vous fait depuis votre dernier emploi ?

Il est important là, surtout si vous traversez une période de recherche d‘emploi assez longue, d’expliquez comment vous structurez vos journées. Ce qui est important c’est de donner l’image de quelqu’un qui en veut, qui ne baisse pas les bras, qui est dynamique et organisé.

7-Comment organisez-vous votre recherche d’emploi ?

Expliquez votre méthode, les réseaux (association professionnelle, d’anciens élèves, cabinet de recrutement, etc.) que vous avez sollicités pour trouver un emploi. Soyez dynamique dans votre présentation.

8-Pourquoi avez-vous quitté votre dernier emploi ?

Soyez factuel : Parlez de perspectives de progression professionnelle impossible dans l’entreprise ( c'était mon cas personnel ), de difficultés du secteur économique de l’entreprise quittée, etc. Évitez les considérations affectives.

9-Quel poste aimeriez-vous occuper dans 5 ans ?

Si vous n’avez pas une vision très précise de ce que vous souhaiteriez faire, parlez de développement de responsabilités (plus de chiffre d’affaires, de personnes à encadrer, d’être associé au lancement de nouveaux produits, etc.).

10-De quoi êtes-vous le plus fier dans votre carrière ?

Soyez sincère. Si vous pensez à deux événements en particulier, dites-le.

11-Que vous a apporté votre formation ?

Savoir-faire technique, méthode de travail, connaissances professionnelles, travail en équipe, etc. Encore une fois, soyez précis.

LES QUESTIONS SUR LE POSTE VISÉ.

12-Pourquoi avez-vous répondu à notre annonce ?

Expliquez le lien avec vos études ou bien la progression professionnelle que cela vous ferez faire (découverte de nouvelles fonctions, d’un nouveau secteur, de nouvelles responsabilités, etc.). Expliquez aussi ce que vous pensez pouvoir apporter à l’ent... Voir plus

lundi 27 août 2018

Cours de COMPTABILITÉ NATIONALE

LA COMPTABILITÉ NATIONALE
INTRODUCTION

La comptabilité nationale fournit une représentation quantifiée de l'économie du pays. Elle présente les opérations réalisées par les acteurs économiques dans un cadre conventionnel et codifié dont l'évaluation monétaire et les comptes constituent les instruments de base. Les comptes de la nation, élaborés sous la responsabilité de l'INSEE, fournissent donc une information statistique périodique sur l'activité économique.

1 LA COMPTABILITÉ NATIONALE : UN OUTIL ET SON HISTOIRE

1.1 Objet de la comptabilité nationale
La comptabilité nationale est une technique de synthèse des données statistiques dont le but est de fournir une représentation quantifiée de l'économie d'un pays. Description globale, elle vise à présenter l'ensemble des phénomènes économiques dans un cadre comptable. Support de la mémoire collective en élaborant des séries longues, elle est indispensable pour comprendre le passé de la nation. Nécessaire à une réflexion sur le futur, elle va permettre des prévisions à court terme et à moyen terme :
A court terme, elle permet la prévision des budgets économiques : chaque année, la Direction de la Prévision présente des " budgets économiques ", comptes prévisionnels pour l'année en cours et l'année suivante. Destinés au ministère des finances et à la Commission des comptes de la nation, ces budgets économiques sont indispensables à l'élaboration des politiques économiques et plus particulièrement à la politique budgétaire.
A moyen terme, elle est un éclairage à la planification : la planification française est une prévision normative, fondée sur la détermination d'objectifs économiques et de moyens nécessaires pour les atteindre. Les plans quinquennaux sont élaborés en France par le Commissariat général au plan à partir de modèles développés par la comptabilité nationale.

1.2 Historique de la comptabilité nationale

Tout d'abord il ne faut pas confondre l'information statistique nationale et la comptabilité nationale : à l'époque romaine et jusqu'à l'ancien régime, les recensements et les statistiques générales servaient d'éclairage aux choix militaires et politiques. Mais on ne pouvait parler à l'époque de comptabilité nationale, concept qui apparaît seulement avec les travaux de F. Quesnay en 1758, dans lesquels il tente de construire une sorte de comptabilisation des valeurs économiques principales. Les recherches des classiques (Smith et Ricardo notamment) vont dans le même sens.
Néanmoins tous ces précurseurs ne sont en aucune manière animés par l'idée de développer un système statistique complet, représentatif de l'économie nationale. C'est à Keynes que l'on doit dans les années 1920-1930 une mesure globale de l'activité par des agrégats et l'interprétations des phénomènes d'ensemble.
Support indispensable des politiques économiques actives d'influence keynésiennes après 1930, outils précieux des politiques économiques de reconstruction et de développement par la planification après 1945, la comptabilité nationale s'impose aujourd'hui à tous, y compris aux tenants du libéralisme.

1.3 Un langage spécifique
L'approche de la comptabilité est une approche macroéconomique, c'est à dire qu'elle ne saisit que des grandeurs agrégées. Les outils qu'elle emploie lui sont propres, bien que certains rappellent ceux de la comptabilité d'entreprise. Les termes à retenir sont les suivants :
Le terme emploi recouvre l'utilisation qui est faite d'une ressource disponible
L'investissement se nomme formation brute de capital fixe (FBCF). Il s'agit d'un flux brute (on ne compte pas les machines mises au rebut), qui grossit un stock de capital fixe. Pour les ménages, seul l'achat d'un logement est compté comme FBCF, l'épargne financière étant un placement et non un investissement.
L' amortissement macroéconomique correspond à l'usure du capital fixe estimé à travers les " déclassements " des entreprises.
Un même bien peut avoir un emploi différent selon son utilisateur : ainsi l'achat d'une automobile est une consommation finale pour un ménage et une consommation intermédiaire pour une entreprise

2 UN CADRE OFFICIEL POUR LES OPÉRATIONS ÉCONOMIQUES
Un secteur institutionnel est l'ensemble d'unités institutionnelles qui ont un comportement économique analogue. Pour caractériser ce comportement économique, on utilise :
La fonction économique principale
Les ressources principales
Depuis 1999, la C.N a connu un nombre sensible de modifications afin d'harmoniser ses paramètres avec les partenaires européens.
Ainsi, le secteur des sociétés et quasi-sociétés s'appelle désormais le secteur des entreprises non financières. Il est divisé en 4 sous-secteurs :
Sociétés publiques.
Sociétés privés à capitaux essentiellement nationaux.
Sociétés privées à capitaux essentiellement européens.
Sociétés privées à capitaux venant du reste du monde.
Le secteur des administrations privées s'intitule désormais " secteur des institutions sans but lucratif". Le secteur des assurances disparait et est intégré aux institutions financières. Ces secteurs institutionnels effectuent des opérations qui traduisent :
La mise à disposition (ressources) ou l'utilisation (emplois) de biens et services : production, consommation, FBCF, exportations, importations…
La répartition des revenus
La redistribution des revenus en fonction de nouveaux critères (sociaux, familiaux, de solidarité…) sans liaison directe avec la production.
Des opérations financières qui expriment les variations des créances et des dettes des agents économiques

2.2 Les trois types d'opérations économiques

Les opérations sur biens et services :
La production est l'activité économique socialement organisée consistant à créer des biens et des services s'échangeant habituellement sur le marché et obtenus à partir de facteurs de production s'échangeant sur le marché. On distingue généralement la production marchande, de la production de services non marchands
La consommation intermédiaire (voir fiche 1 pour la définition)
La consommation finale (voir fiche 1 pour la définition)
La FBCF
Les importations de biens et services qui comprennent tous les biens neufs ou existants, qui, à titre onéreux ou gratuit, entrent définitivement sur le territoire national, en provenance du reste du monde, et tous les services fournis par des unités non-résidentes à des unités résidentes. Les importations de biens sont évaluées CAF (coûts, assurance, fret).
Les exportations qui comprennent tous les biens neufs ou existants, qui, à titre onéreux ou gratuit, sortent définitivement du territoire national, à destination du reste du monde, et tous les services fournis par des unités résidentes à des unités non-résidentes. Les exportations de biens sont évaluées FAB (franco à bord)
La variation de stocks.
Les opérations de répartition :
Revenus et production : l'opération de production, qui crée une richesse supplémentaire, est également à l'origine des revenus, qui sont répartis entre les agents impliqués dans la production.
Redistribution : ces opérations décrivent comment s'opère une nouvelle répartition indépendamment de la production
Les opérations financières : Les opérations financières sont les opérations liées à la création et à la circulation des moyens de paiement. Elles portent sur les créances et les dettes, qui sont matérialisées par les billets, la monnaie métallique, les titres, les effets… Toutes les opérations sur les biens et les services ou toute opération de répartition comporte en général une contrepartie financière qui se traduit par un transfert, de moyen de paiement ou la naissance d'un crédit. Certaines opérations sont quant à elles purement financières : prêt d'argent, dépôts, émissions ou cessions de titres.
2.3 Le cadre des branches d'activité
Une branche est au sens de la comptabilité nationale, un ensemble d'unités de production qui produit un seul type de biens ou de services. La notion de branche doit être distinguée de celle de secteur économique, qui regroupe les entreprises ayant la même activité principale. Par exemple, l'entreprise Renault n'entre pas toute entière dans la branche automobile, parce qu'elle ne produit pas que des automobiles ; en revanche, elle entre dans le secteur automobile parce que l'automobile est sa principale production.

3 LA COMPTABILITÉ NATIONALE EXPLIQUE LES RELATIONS AU SEIN DE L'ÉCONOMIE NATIONALE ET DONNE UNE REPRÉSENTATION SYNTHÉTIQUE DES RÉSULTATS ÉCONOMIQUES.

3.1 Quelques définitions et ratios à retenir

L'excédent brut d'exploitation (EBE) mesure le profit qui correspond au solde du compte d'exploitation. Il mesure ce qui reste au secteur institutionnel après rémunération des salariés et versement des impôts liés à la production (sauf TVA), et est indépendant de la nature des capitaux utilisés.
La valeur ajoutée brute (VAB) est égale à la valeur de la production moins la valeur des consommations intermédiaires. La somme des valeurs ajoutées brute correspond au PIB.
Le taux d'investissement correspond au rapport entre la FBCF et la VA.
Le taux d'autofinancement représente la capacité de financement de l'investissement d'un agent grâce à son épargne pendant une période considérée. Un taux d'autofinancement de 80% signifie qu'en moyenne les entreprises recourent à un financement externe pour 20% de leurs investissements.
Le taux d'épargne est donné par le rapport de l'épargne brute au revenu disponible brut.
Le taux de marge est donné par le rapport entre l'EBE et la valeur ajoutée.
PIB = sommes des V.A (au prix de base) + impôts sur les produits - subventions sur les produits. On calcule au prix de base et non plus au prix du marché depuis 1999.
3 modes de calculs :
Par les produits
Par les emplois finals
Par les Revenus

3.2 Le tableau entrées-sorties (TES)

Il traduit formellement la structure de l'appareil productif : origine de la valeur ajoutée, relations entre les branches, coefficients techniques exprimant le degré de dépendance des branches entre elles.
Le TES se présente sous la forme de cinq tableaux articulés entre eux : les ressources, les entrées intermédiaires, les emplois finals, le compte de production et le PIB. Il doit toujours y avoir équilibre entre les ressources et les emplois, une nation ne pouvant utiliser que ce dont elle dispose, celles produites (P) ou celles importées (M) : ressources = P + M Tout ce dont la nation dispose fait l'objet d'une utilisation sous la forme de consommation (C), d'investissement (FBCF), d'exportations (X) ou d'augmentation de stocks (S) :
emplois = C + FBCF + X + S

mardi 14 août 2018

COMMENT EST NÉE LA MONNAIE ? COMMENT S'EST FAITE SON EVOLUTION JUSQU'À NOS JOURS (PARTIE 1) ?

Comment est née la monnaie ?
Quelle est l'origine (la genèse) de la monnaie?

Comment la monnaie a évoluée jusqu'à ce jour?

Pour parler de la genèse de la monnaie , nous allons nous référer à deux groupes de penseurs économistes:

-Les Économistes Classiques et néoclassiques
-Les Économistes Keynésiens

>>Origine de la monnaie selon les Classiques et Néoclassiques
Ceux vont partir du faite que l'agent économique est un homoeconomiçus ( dont le comportement peut-être généralisé à l'ensemble des autres agents économiques) et que l'agent économique est supposé rationnel ( cherche à maximiser).
L'agent économique cherchant à maximiser veut toujours minimiser ses coûts d'échange . C'est pourquoi les Classiques et Néoclassiques soutiennent que la MONNAIE EST NÉE PAR SOUCI DE MINIMISATION DES COÛTS D'ECHANGE.
Ainsi , ils vont imaginer un système de TROC (échange de biens contre le bien) pour justifier leur idée selon laquelle la Monnaie est née pour minimiser les cours d'échange.

>> Que disent les Keynésiens sur l'origine de la monnaie?

Les Keynésiens vont s'opposer aux Classiques et Néoclassiques en se basant sur le mythe , la puissance magique de l'or et de l'argent.
Oui, l'or et l'argent en ce moment étaient des biens économiques donc rares et utiles.Ces métaux précieux représentaient respectivement le soleil et la lune . Ils étaient si précieux , si luxueux que les Rois et les  Princes les transformaient en pièces en y immortalisant leurs images pour montrer leurs puissances , leurs forces . Ainsi ces pièces d'or et d'argent ont bénéficié de la confiance de tous.D'où les riches en faisaient un moyen de réserve de leurs fortunes .
Donc pour on retient ici que pour les Keynésiens , la monnaie est un moyen de réserve de valeur , d'unité de valeur.
Mais comment s'est faite l'évolution de la monnaie jusqu'à nos jour?

Partie 1

Le point de vue Keysien est resté dans le système économique jusqu'au 13 ieme siècle.
Au début du 13 ieme siècle, l'or et l'argent étaient sollicités dans l'activité économique, ce qui va créer un pénurie de ces métaux. L'or et l'argent sont insuffisants car il y a manque.
Comme solution , certains agents économiques et même les rois et les princes falsifiaient ces métaux pour avaler ce manque mais oops , malheureusement ce n'était pas la solution car cela a provoqué une inflation monétaire.
Alors que fait?
C'est là qu'un génie va intervenir : L'ORFÈVRE ANGLAIS
En effet en Angleterre , vivait un orfèvre qui avait l'art de transformer l'or et l'argent en pièces.Sa particularité est qu'il remettait des bouts de papier à ces clients qui venaient déposer l'or et l'argent . Ces bouts de papiers portaient l'inscription suivante: JE RECONNAIS  AVOIR REÇU DE X OU Y  TELLE OU TELLE QUANTITÉ D'OR ET D'ARGENT.
Constat: Ces bouts de papiers seront utilisé massivement dans l'activité économique comme moyen de payement immédiat.
Ainsi , l'orfèvre décide d'aller plus loin en donner d'autres papiers à ces clients avec cette inscription :JE RECONNAIS QUE M. X OU Y VIENDRA ME DEPOSER À TEL JOUR TELLE QUANTITÉ D'OR OU D'ARGENT.
Constat: la ruée sur ces bouts de papiers est encore spectaculaire. Ils sont utilisés comme un moyen de confiance afin de bénéficier des crédits.
Voyant tout ceci, c'est en 1694 que l'autorité royale décide de faire de ces bouts de papiers la monnaie nationales de l'Angleterre avec le nom LIVRE STERLING.

jeudi 9 août 2018

Afrique: Les 10 pays à forte croissance en 2018

Afrique: Les 10 pays à forte croissance en 2018

Afrique: Les 10 pays à forte croissance en 2018.
Quels sont les pays africains à forte croissance en 2018.
6 des 10 pays à la plus forte croissance mondiale en 2018 sont africains.
Ce sont les secteurs de l’agriculture et des infrastructures qui sont les moteurs de ces pays.
Selon les prévisions de la Banque mondiale, le Ghana sera en 2018 en tête des économies les plus dynamiques du monde, suivi de l’Éthiopie.
En troisième position, vient la Côte d’ivoire qui depuis 6 ans est classée parmi les meilleures croissances du monde.

Afrique: Les 10 pays à forte croissance en 2018

1- Ghana 8,3%
2- Ethiopie 8,2%
3- Côte d’ivoire 7,2%
4- Djibouti 7%
5- Sénégal 6,9%
6- Tanzanie 6,8%
7- Sierra Leone 6,3%
8- Bénin 6%
9- Burkina Faso 6%
10- Rwanda 5,9%

LES PAYS LES PLUS RICHES SONT LES PLUS ENDETTÉS

J'ai tracé ce graphique pour un peu montrer le taux d'endettement des 6 premières puissances économiques du monde. Ces histogrammes...